La culture manga, et sa notoriété, prend de plus en plus d’ampleur depuis des années. Et pourtant, la réalité derrière ce milieu aussi attirant qu’impitoyable est trop peu mise en lumière aux yeux des aspirants mangakas. Nous avons rencontré Charlotte Raimond, éditrice aux éditions Ankama, afin d’avoir un aperçu des coulisses du métier.

La culture manga offre un panel de personnages féminins aux décolletés plongeants, aux culottes échancrées, à la taille de guêpe et à l’attitude innocente. Certains personnages gagnent même des tailles de bonnet au fil des tomes, à l’image de Nami de One Piece. Sans pour autant nuire à la popularité des œuvres, ces caractéristiques peuvent nous choquer. Peut-on alors réellement considérer les mangas comme vecteurs d’images sexistes ?

Entre J-pop, shoegaze et noise, Dots est là pour exploser les codes de ce genre si particulier qu’est la musique idols.

Nous avons rencontré Jean-Marc Anthony Kabeya, interprète et choriste belge, lors de la Japan Vannes Matsuri. Sa particularité ? Il a chanté la plupart des génériques de la série Pokémon, dont le célèbre Pokérap et le générique de la toute première saison.

Otakus au taquet

En quelques années, et sans qu’on s’en aperçoive, ils ont envahi nos vies et pas seulement nos bibliothèques et librairies. De ce fait, notre président a permis aux jeunes d’acheter des mangas en masse, grâce au Pass culture. Mais ce n’est pas le seul élément qui leur a permis d’être aussi présents dans le monde aujourd’hui. Déjà, les produits dérivés se vendent comme des petits pains, partout : tasses, oreillers, posters, vêtements… Ce que vous voulez, c’est possible de le trouver. D’autre part, il y a les fans absorbés par l’évolution de leurs persos préférés, qui en veulent toujours plus.

Ce qui signifie passer les mangas en anime, créer des cosplays, des séries parallèles afin que le wagon redémarre encore et encore. Mais les mangas, ce n’est pas que ça. C’est du travail en amont, du graphisme, une réflexion digne des estampes japonaises du XIXème siècle. C’est pourquoi, l’équipe du journal l’Hypocrite s’est penchée sur ce phénomène pour tenter de percer leur secret. Au programme, rencontre avec la doubleuse-voix de Goku, analyse de la question du féminisme à travers les décennies ou encore reportage dans un salon-manga Vannetais…. Entrez dans ce monde merveilleux. On vous suit, n’ayez crainte.

L’édito par Louise Hiebel

En collaboration avec Vincent Amiot

Une affiche réalisée avec notre directeur artistique designer graphique producteur multicasquette adoré. L’atelier a permis aux jeunes reporters/dessinateurs de s’essayer à la composition d’une image à partir de dessins représentant leurs personnages favoris de la culture manga. Une vraie affiche collector qui ravira tous les otakus de la planète.

Possibilité de la colorier pour amener de la couleur à tout ce joli monde !


La version papier téléchargeable

On aime être généreux, en lecture japonaise cette fois.

us avons eu l’honneur de pouvoir discuter avec Brigitte Lecordier, comédienne très connue dans le monde du doublage, pour ce numéro spécial mangas. C’est avec admiration, et même intimidation, que nous l’avons interviewée.

Une jeune fille au grand front avec des cheveux roses. Qui vous vient à l’esprit ? Et oui, c’est Sakura dans l’animé Naruto. Une petite fille gentille, pas du tout courageuse, réservée au début… Et pas très talentueuse question pratique des arts martiaux.