Le mot « patrimoine » vient du latin « patrimonium », qui signifie littéralement « l’héritage du père ». Mais qu’en est-t-il de l’héritage de la mère ? L’association « La Mort est dans la Boite », fondée en 2010, s’intéresse à cette question.

Le covid19 a vu resurgir les théoriciens du complot de tous bords, principalement au sein des espaces virtuels. Il y eut même une sorte de climax avec l’arrivée du documentaire « Hold-Up ». Celui-ci empruntait tous les codes radotés du genre : une mise en scène au ton grave et jouant sur l’émotion, avec des intervenants prostrés dans le noir qui narrent des faits de plus en plus douteux…

Depuis quelques années maintenant, des chasseurs d’un nouveau type apparaissent. Des chasseurs ? Oui, mais pas d’animaux sans défense : ils s’intéressent, eux, aux fantômes ! Leur but ? Aller dans un lieu présenté comme hanté afin d’enquêter sur de mystérieux événements qui s’y produisent.

Le phénomène de chasseurs de fantômes est d’abord apparu dans les années 1990. Le phénomène a vraiment commencé à émerger à partir des années 2000, avec l’accès plus large à internet.

Le Domaine, documentaire réalisé par Greg Nieuviarts en 2015, nous plonge dans une des facettes de la mort, à travers le portrait de travailleurs du milieu des pompes funèbres. Une entrée en matière pour nous, afin de mieux appréhender le sujet du numéro, par le biais d’un échange avec le réalisateur.

Silence, une salle plongée dans la pénombre, l’attente… Dès les premières secondes de son documentaire Le Domaine, Greg Nieuviarts nous plonge dans l’ambiance mortelle que représente le métier des pompes funèbres.

l est du rôle de certains d’accompagner son prochain à travers les étapes les plus délicates de la vie. C’est, par exemple, le cas des thanatopracteurs. Nous avons pu faire la rencontre de Johan Guillard, dans le métier depuis 25 ans sur Rennes.

La thanatopraxie reste une pratique assez méconnue. Reprenons depuis le début : elle consiste à préparer les corps des défunts afin de les rendre présentables aux yeux des familles dans le cadre des cérémonies d’enterrement.

Etant donné le thème de ce numéro, l’organisation d’une rencontre avec le professeur de philosophie Eric Chevet, auteur de deux essais sur notre rapport à la mort (1), était de rigueur. Ses recherches scientifiques témoignent d’un désir de traiter ce sujet « comme un autre ».