Diane Painson, illustratrice mais pas que !

Pour l’affiche de ce numéro, nous avons travaillé avec Diane Painson, illustratrice féministe. Illustratrice mais pas seulement, puisque Diane Painson est une touche à tout : Elle se considère comme une artiste plasticienne, ayant fait de la sculpture et s’étant mise depuis peu à la restauration de meubles.

 Reprenons depuis le début. Enfant, elle avait un esprit très créatif qu’elle exprimait par le dessin. Et ça ne s’est pas arrêté. Autodidacte « sur quasi-tout », comme elle dit, Diane Painson pratique la peinture quand elle se lance professionnellement, avant que le dessin ne la rattrape il y a quelques années. Elle avoue avoir trouvé son « mood », sa voie à suivre dans le dessin, il y a quatre-cinq ans avec l’illustration « Terre rouge ». Elle travaille depuis avec des feutres Posca et un peu de peinture acrylique. Après un passage par la sculpture, afin de traduire en 3D ses dessins, elle s’est lancée récemment dans la restauration de meubles. Comme le reste, « ça (lui) trottait dans la tête depuis un moment » et c’est avec sa propre table basse qu’elle a commencée. Et après avoir appris en partie sur Internet, elle restaure désormais à peu près un meuble tous les deux mois. Elle voudrait avoir un magasin ou une galerie où elle pourrait vendre ses meubles comme elle le fait pour ses illustrations dans deux lieux sur Rennes.

D’ailleurs, si vous y habitez, vous connaissez sûrement le logo de la friperie « Vacarme ». C’est Diane qui en a fait l’identité visuelle, lui ouvrant les portes du milieu artistique rennais. L’inspiration, elle est partout pour elle : un livre, un film, une musique voire une discussion. Elle se dit plus inspirée par le travail d’artistes qu’elle croise lors d’expositions que par les « grands artistes célèbres » même si celle qui l’a « forgé jeune », autant par son travail que par sa façon d’être artiste, c’est Frida Khalo. Pour l’illustration, elle laisse libre cours à ses idées esquissées sur des croquis contrairement aux meubles qui requièrent un travail préparatoire très abouti. La partie de la création qu’elle préfère, c’est quand elle voit le résultat final et qu’il correspond à ce qu’elle avait imaginé.

Au jeune artiste en devenir, elle conseille d’être très passionné et tenace, soit « accroché comme un pit-bull à sa viande ». Elle nous avertit sur le fait d’être ouvert aux échecs, de ne pas faire uniquement ce pour quoi on est doué et de ne pas forcément suivre les modes.

Côté nouveaux projets, elle ne préfère pas nous en parler mais signale qu’elle vient d’ouvrir son « shop en ligne » bien qu’elle préfère vendre ses œuvres dans des boutiques.

Zacharie Heiss