Le début de la fin
Le début de la Fin.
La fin du monde, sujet très large qu’on nous ressasse de plus en plus sans pour autant donner ou chercher de solution. A la télévision, sur internet, tous les médias s’en mêlent. Chacun en a son propre point de vue : qu’il soit alarmiste, motivé par la peur ou encore par la colère, chacun laisse libre cours à son imagination. Est-ce que la Terre va exploser ? Est-ce que l’on va tous mourir de faim car les terres ne seront plus cultivables ? L’air sera-t-il un jour privatisé ? Les pauvres mourront-ils d’asphyxie ? Tant de questions et de flous autour de ce sujet, puisque le futur n’est pas écrit, qui peut savoir ?
Une question se pose pourtant : doit-on s’y préparer ou vivre au jour le jour ?
De notre point de vue, la fin du monde ne peut pas être définie. C’est un peu comme la face cachée de notre mode de vie actuel. L’être humain est depuis la nuit des temps attiré par le pouvoir. Pas besoin de la terre, pas besoin de la nature ! L’argent et la perfidie sont nos meilleurs alliés. Alors que faire ?
Nous pensons que nous sommes arrivés à un point crucial : les scientifiques tentent, tant bien que mal, depuis les années 70/80 de faire entendre raison à nos dirigeants. Peut-être nous rendrons nous compte que prendre à la Nature sans lui rendre en retour n’est pas viable et qu’une économie plus circulaire serait plus juste. Ce qui est sûr c’est que nos manières de faire doivent changer.
Après avoir tant fermé les yeux et renié la nature (celle dont nous venons pourtant) pour être toujours plus humain, toujours plus au-dessus de cette nature « sale et inutile », la fin du monde permettrait une reconstruction pour un nouveau monde avec ou sans Humain.
Quels seront donc les moyens d’échapper à la fin de l’Humanité ? Les techniques de survie ? L’intelligence collective ? L’autogestion et la solidarité ? A vous de trouver la solution à travers ce numéro de l’Hypocrite pour éviter de faire partie de ceux que la Terre n’épargnera pas.
L’édito par Alexia Guizonne et Fleur Weiherhofler